Deux
chercheurs de l'Université de Penn State affirment avoir
trouvé le moyen
d'atteindre
des vitesses de transfert de données de plusieurs
centaines de mégaoctets par seconde sur une installation
électrique « moyenne tension »
classique.
Pouyan
Amirshahi et Mohsen Kavehrad assurent même pouvoir
arriver jusqu'à 1 Go/s dans les
meilleures conditions. Il serait donc
envisageable de pouvoir proposer aux particuliers des
débits de l'ordre de la centaine de mégabits par
seconde !
Cette
technologie similaire au CPL nécessite toutefois des
modifications sur les lignes électriques pour réduire
les interférences avec les flux de données et il est
nécessaire de placer des répéteurs électriques tous les
kilomètres. Les chercheurs précisent aussi que les
débits annoncés sont théoriques, la qualité de la ligne
et le nombre de répétiteurs placés sur la ligne
détermineront les vitesses de
transfert.
Le
financier de l'étude, AT&T, pourrait donc bien
récupérer le fruit de ses investissements de recherche.
En effet ces débits dépassent largement la bande
passante de l'xDSL,
Nous
pensons néanmoins que cette annonce est à relativiser
étant donné le manque de détails techniques sur ce
système qui ne semble être pour l’instant qu’une
simulation.
Rappelons
qu’en France le CPL est soutenu par le gouvernement
comme technologie alternative à l'ADSL (voir cette news).
L’IDATE estime même qu’il pourrait devenir une
"technologie haut débit alternative
majeure".
Pour
preuve de ces avancées, le Réseau de
Transport d'Electricité (RTE) veut déployer d'ici 2009
15.000 kilomètres de
fibres optiques via le réseau électrique. Cet
investissement de 270 millions d'euros constituera le 4e
réseau télécoms du pays.
Communiqué original