Réseaux Les Etats-Unis testent
l’accès par CPL à 1 Gbit/s L’Université d’Etat de Pennsylvanie propose un nouveau
modèle pour accéder à l’Internet haut débit via les lignes
électriques américaines. Le
06/01/2005 à 17:04
Dans un communiqué daté du 5 janvier
2005, la direction de l’Université d’Etat de Pennsylvanie
(www.psu.edu) affirme que le modèle développé par ses
ingénieurs pour transmettre des données via le réseau
électrique permet de fournir des débits plus importants que
par le câble ou par DSL.
"Bien que des services d’accès sur courant porteur en ligne
ou CPL (broadband power line ou BPL) soient désormais proposés
dans certains Etats américains, ces services expérimentaux
fournissent des débits similaires à ceux couramment proposés
via DSL, soit entre 2 et 3 megabits par seconde", a souligné
Mohsen KAVEHRAD, professeur d’ingénierie électrique à la Penn
State University.
Soutenue par le groupe télécoms AT&T Corp., l’équipe
encadrée par M. KAVEHRAD a mis en œuvre un nouveau modèle BPL
qui "dans les meilleures conditions d’utilisation" peut
assurer la transmission de données "à 1 gigabit par seconde"
sur les lignes électriques américaines.
"Si le réseau électrique est bien utilisé, il représente un
trésor pour les services d’accès haut débit à Internet, en
particulier dans les zones rurales non desservies par le câble
ou par le DSL", a déclaré l’ingénieur lors d’une conférence de
l’IEEE à Las Vegas, Nevada (www.ieee.org).
Le CPL comme alternative technique au DSL ou au câble n’est
pas une nouveauté. En France, une société essaimée du groupe
EDF, Alterlane SA, propose ses services CPL aux entreprises,
aux établissements et aux administrations (débits utiles de 4
à 5 Mbps). D’autres, comme Cegetel et Tiscali expérimentent la
technologie afin de la rendre accessible aux particuliers.
La problématique reste celle des débits effectifs et de la
viabilité économique du CPL.